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Coop de France « Il est urgent de construire une nouvelle politique agricole ! »

En présentant leur « Livre blanc », les coopératives prennent part à leur tour au débat sur un ensemble de sujets d’actualité. Les quatre chapitres de l’ouvrage sont consacrés au projet de loi de modernisation de l’agriculture, à l’écologie rationnelle fondée sur la recherche et l’innovation et à une analyse critique du cycle de l’Omc du « tout libéral ». Evidemment, le document serait incomplet sans un quatrième chapitre portant sur les positions de Coop de France concernant la Pac à réformer d’ici 2013. Voici quelques extraits du livre blanc de Coop de France sur ce dernier sujet.

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« On veut une Pac pour l’idée que l’on se fait de l’Union Européenne ! »(1) Coop de France « souscrit pleinement à cette ambition qui signifie non seulement que l’Union Européenne ne doit pas abandonner son agriculture mais au contraire l’inscrire, grâce à la Pac, dans une stratégie concurrentielle internationale : le modèle alimentaire sécurisé, les systèmes de production respectueux des enjeux écologiques sont des atouts distinctifs répondant aux défis tant quantitatifs que qualitatifs de l’alimentation mondiale. »


Philippe Mangin, président de Coop
de France (© Terre-net Média)
« Pour atteindre ces objectifs, l’immense majorité des agriculteurs européens a besoin de soutiens publics :

« L’Union Européenne doit impérativement maintenir le niveau de budget consacré à la Pac à défaut de pouvoir l’augmenter dans cette période de crise et de rigueur des dépenses publiques. »

Mais pas de Pac réformée et forte sans des aides légitimées et des instruments adaptés pour régulés les marchés agricoles.

Au final, même rénovées et réactualisées au goût du jour, les idées défendues par Coop de France redonnent une légitimité aux fondamentaux de la Pac dont la majorité des institutionnels, happés par la vague « du tout libéral », s’était détachée.  

A propos des Op et de la Lma

Le projet de loi ne clarifie pas, encore une fois, le rôle des organisations de producteurs. Pour Coop de France, "il n’existe qu’un seul mode d’organisation économique : celui qui permet de regrouper l’offre de produits agricoles, d’en disposer en propriété, pour en assurer les meilleures conditions de vente, sous le contrôle des producteurs associés et fournisseurs, c’est-à-dire des coopérateurs". 
Coop de France rappelle "l’incompatibilité des OP dites non commerciales avec les règles régissant les coopératives. Par nature, ces dernières ne peuvent contracter qu’avec leurs adhérents coopérateurs".
« Les Dpu doivent davantage être liés aux efforts entrepris par les agriculteurs pour améliorer leurs pratiques et être fixés par grandes régions homogènes, sans exclure des soutiens sectoriels couplés. »

Par ailleurs, « ces aides directes doivent être intégrées dans des mécanismes flexibles permettant de corriger les situations de crise engendrées par les baisses de prix ou les hausses de coûts de production. »

Régulation des marchés

Selon Coop de France, la régulation des marchés des produits agricole doit s’opérer au niveau :

« La combinaison de ces trois dispositifs permettra d’atténuer les effets de la volatilité des prix. »

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